Les député péquistes de Longueuil veulent sauver Mobilis

La députée de Taillon, Diane Lamarre.

La députée de Taillon, Diane Lamarre.

Les députés de Longueuil, Bernard Drainville, Diane Lamarre et Martine Ouellet, joignent leur voix à celle de la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, pour demander au gouvernement québécois d’assurer le plein financement du projet Mobilis.

Cette initiative développée à Longueuil vise à lutter contre l’exploitation sexuelle des jeunes filles et à faire condamner les proxénètes.

«Mobilis, c’est le fruit d’une collaboration entre les Centres jeunesse de la Montérégie et les policiers de l’agglomération de Longueuil pour protéger nos filles et nos garçons. On a un projet qui fonctionne, dont le succès est reconnu! Plutôt que de le laisser tomber, le gouvernement du Québec devrait le soutenir!», a affirmé Bernard Drainville.

«Sabrer les programmes de prévention et d’intervention, qui ont fait leur preuve, comme le fait le gouvernement libéral, ne fera qu’amplifier le problème et laisser le champ libre aux prédateurs. », a ajouté Diane Lamarre.

Martine Ouellet précise : «Des huit enquêteurs engagés à temps plein dans le projet Mobilis, il n’en reste plus que deux affectés à la tâche. Pour un tel enjeu de société, la communauté doit disposer de toutes les ressources humaines et financières nécessaires».

Selon les trois député, la responsabilité première revient au gouvernement du Québec. Il doit réinjecter les sommes destinées au projet Mobilis pour permettre à Longueuil de continuer de lutter efficacement contre ce fléau du recrutement des jeunes filles et nos jeunes garçons à des fins d’exploitation sexuelle.