Le CAP Longueuil profite de cette journée internationale de la Femme pour dire à la communauté qu’il faut qu’elle se fasse entendre des éluEs quant aux enjeux relatifs à la condition féminine et l’impact des politiques sexistes sur les communautés.
La thématique proposée par le Collectif 8 mars *Appel à toutes pour se
faire entendre,* met en exergue les manifestations populaires,
communautaires et syndicales récentes pour défendre et
revendiquer la justice sociale pour toutes et tous.
Pour le CAP Longueuil, l’accroissement de la précarisation des conditions
de vie des femmes et des inégalités entre les femmes et les hommes sont
très préoccupants.
L’organisme, et sa porte-parole Maria Anney, fonde ses dires sur une étude de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS), pour affirmer : « *Les mesures d’austérité pénalisent davantage les
femmes et toutes les personnes vivant une situation économique précaire.
Pire, elles renforcent les inégalités systémiques dont les effets directs
se répercutent sur les femmes immigrantes, les femmes racisées, celles qui
vivent avec un handicap, la liste peut-être longue », dit la porte-parole.
L’étude de l’IRIS permet de constater que les femmes sont une fois de plus perdantes, assumant collectivement 4,5 milliards de dollars de plus de compressions que les hommes (2008-2009 à 2013-2014), selon Marie-Christine Plante, porte-parole du CAP.
*Le CAP Longueuil*
Le CAP Longueuil (Comité d’actions politiques Longueuil) a été mis sur
pied au printemps 2015.