La Prairie suit le dossier de la rainette faux-grillon de près

La Ville de La Prairie fait le point sur le projet du secteur Symbiocité et le présence de la rainette faux-grillon.

La Ville de La Prairie fait le point sur le projet du secteur Symbiocité et le présence de la rainette faux-grillon.

La Ville de La Prairie prend acte de l’intention de la ministre fédérale de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, de recommander un décret d’urgence dans le dossier de la rainette faux-grillon (secteur Symbiocité La Prairie).

La Ville tient à souligner que le décret n’a pas été adopté. La ministre a plutôt fait savoir qu’elle consulterait les différentes parties concernées par ce dossier en vue de préparer un tel acte.

“Puisque le décret n’est pas formellement annoncé, sa nature exacte, sa portée et ses implications possibles ne sont pas connues. Dans un tel contexte, la Ville de La Prairie tient à préciser qu’elle n’émettra pas de commentaires à cet égard. Elle continue de suivre de près ce dossier”, est-il écrit dans un communiqué.

Le maire de La Prairie, Donat Serres, rappelle que « depuis 2004, la Ville travaille en étroite collaboration avec le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, Environnement Canada et Pêches et Océans Canada.

Aussi, la Ville a obtenu tous les certificats requis pour mener à terme le projet de développement résidentiel Symbiocité La Prairie et du Parc de conservation du marais ».

La Ville affirme que les objectifs qui guident les actions sont le maintien et l’amélioration à long terme de l’intégrité et de la valeur écologique du milieu en respectant la capacité des écosystèmes; la protection de la viabilité de la métapopulation de la rainette; la mise en valeur du patrimoine naturel du marais Smitter’s; la cohabitation harmonieuse entre la pratique d’activités récréatives légères, d’éducation et de conservation; l’accès public à des terrains auparavant inaccessibles (tout en conservant des zones de conservation plus restreintes) et la réalisation de travaux dans le respect des normes et en étroite collaboration avec les ministères concernés.