Des projets qui doivent être soutenus selon les députés péquistes

Des députés et des intervenants réunis avec L’objectif de coordonner les actions pour préserver seize projets.

Des députés et des intervenants réunis avec L’objectif de coordonner les actions pour préserver seize projets.

Les députés de Longueuil, Bernard Drainville, Diane Lamarre et Martine Ouellet, ainsi que Dave Turcotte, porte-parole de l’opposition officielle en matière de lutte à la pauvreté et de solidarité, ont récemment fait le point sur la situation des seize projets de lutte à la pauvreté qui se terminent le 31 décembre.

Ils étaient rassemblés à l’Assemblée nationale en compagne du directeur général de la Corporation de Développement Communautaire de l’agglomération de Longueuil (CDC), Martin Boire, Antoine Perreault, du projet « Cultiver nos savoirs ».

L’objectif était de coordonner les actions pour préserver ces seize projets.

Il a alors été convenu que le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Sam Hamad, sera interpelé.

« Sachant que le nouveau plan d’action gouvernemental pour la solidarité et l’inclusion sociale ne sera pas en vigueur avant 2017, il n’y a pas de raison pour que le ministre Sam Hamad refuse de travailler avec nous afin de trouver une solution pour assurer la poursuite de ces projets pour les deux prochaines années. Nous lui tendons la main pour trouver une façon de sauver ces projets », soutient Bernard Drainville.

Le directeur général de la CDC de l’agglomération de Longueuil est allé déposer plus de 700 lettres d’appui au cabinet du ministre du Travail. « Ce sont des milliers de citoyennes et citoyens qui ont été touchés dans le cadre de ces projets. Ce sont des dizaines d’intervenants et d’acteurs communautaires qui ont eu les moyens de développer des milieux de vie stimulants et d’œuvrer afin de briser l’isolement et l’exclusion sociale », souligne Martin Boire.

« Pour Saint-Hubert, c’est le projet Passerelle qui est en péril. Cette initiative du Regroupement Anti-Pauvreté vise à engager une intervenante qui facilitera l’intégration au marché du travail des citoyens sur l’aide sociale », ajoute Martine Ouellet.

« J’ai vu dans la circonscription de Taillon, l’impact positif de projets comme « Cultiver nos savoirs » « Notre quartier, notre demeure » « Jardiner pour mieux manger » sur les jeunes, sur leur persévérance scolaire, sur leur confiance en eux et en l’avenir. L’abolition de ces projets est un mauvais calcul », a déclaré Diane Lamarre, députée de Taillon.

Selon le député de Saint-Jean, Dave Turcotte, il est primordial d’interpeller le ministre du Travail pour que son ministère préserve ces seize projets. Le gouvernement doit s’asseoir, dit-il, avec les organismes et reconnaitre tout le précieux travail qu’ils réalisent quotidiennement et le filet social qu’ils représentent, a-t-il indiqué.