Brossard enregistre un surplus net pour son exercice financier 2014.
La Ville Brossard annonce avoir dégagé un surplus net de 4,6 M$ pour l’exercice 2014, à la présentation de ses plus récents états financiers.
Selon le conseil municipal, c’est en grande partie en raison d’une gestion rigoureuse et d’une excellente santé financière.
« Notre volonté à gérer les finances publiques de façon responsable nous permet aujourd’hui de présenter à la population un tableau financier fort prometteur. Avec ce surplus, nous pourrons poursuivre la mise en œuvre de projets structurants au profit des Brossardois », a indiqué le maire de Brossard, Paul Leduc.
Le maire ajoute que la Ville peut compter sur des pôles économiques importants, ce qui en fait une ville dynamique aux yeux des investisseurs et des futurs résidents.
Cela a une incidence pour stimuler le développement immobilier avec un impact sur les revenus supplémentaires de plus de 2 M$ en taxes foncières, permis et droits de mutation.
D’ailleurs, à Brossard la valeur foncière des immeubles s’est accrue de 160 M$ durant l’exercice 2014.
Le surplus de 4,6 M$ servira à consolider le fonds de roulement et poursuivre des projets de rénovation du patrimoine immobilier, de mise à niveau des infrastructures municipales et d’aménagement de parcs attrayants.
Cependant, Ville de Brossard a dû gérer serré en raison des précipitations de neige élevées durant l’hiver 2013-2014. Ces précipitations ont causé un déficit budgétaire de 1,1 M$ et la conseil a dû utiliser une partie de ses surplus affectés à la gestion du risque des hivers rigoureux.
En ce qui a trait à la gestion de la dette, Ville de Brossard affirme qu’elle a diminué de plus de 10 M$ en 2014, et ce, même s’il faut tenir compte des investissements de plus de 21 M$ dans les infrastructures comme reconstruire le centre communautaire Nathalie-Croteau et aménager le parc Louisbourg.
Le niveau d’endettement net de Brossard se situe à 11,3 G$. Le ratio d’endettement total net s’élève maintenant à 1,39 % par rapport à 1,53 % en 2013.
C’est avantageux soutient le maire Leduc, car lorsque comparé aux chiffres disponibles de l’année 2013 relatifs aux villes de 25 000 à 100 000 habitants, le ratio d’endettement total net était de 2,36 %.
