Le Schéma d’aménagement est adopté par l’agglomération de Longueuil

Les élus de l'agglomération de Longueuil ont adopté à la majorité le nouveau Schéma d’aménagement et de développement.

Les élus de l’agglomération de Longueuil ont adopté à la majorité le nouveau Schéma d’aménagement et de développement.

Le nouveau Schéma d’aménagement et de développement (SAD) de l’agglomération de Longueuil a été adopté lors d’une séance extraordinaire du conseil de l’agglomération, tenue ce mercredi après-midi.

Il doit servir à orienter le développement global de l’agglomération en l’arrimant au Plan d’aménagement et de développement (PMAD) de la CMM.

Le Schéma protège près de 56 km² de territoire, soit un peu plus de 18 % du territoire de l’agglomération et dépasse les objectifs visés par le PMAD de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), fixés à 17 %.

« Ce Schéma est un plan d’ensemble qui assure un développement harmonieux de notre vaste territoire, dans le respect des grands principes de développement durable. La densification autour des pôles majeurs de transport collectif est au coeur de ses grandes orientations», a déclaré la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire.

Elle ajoute que le développement de 40 % des nouvelles habitations et des grands générateurs de déplacements sera orienté vers les axes de transport en commun.

La maire de Saint-Bruno-de-Montarville, Martin Murray, aurait souhaité un statut particulier pour la protection du boisé des Hirondelles situé sur le territoire de la ville qu’il dirige, ce qui ne fut pas le cas puisqu’il n’a pas eu l’appui des autres élus des villes de l’agglomération.

Caroline St-Hilaire a indiqué que c’est à la ville de Saint-Bruno de protéger le boisé, qui appartient au sénateur Paul Massicotte et qui est menacé par la construction résidentielle.

De plus, le Schéma privilégie, en outre, la pérennité de l’agriculture locale en augmentant de 10 % la superficie des terres en culture et en promouvant une agriculture multifonctionnelle et durable.

Le Schéma vise à rehausser la qualité de vie des citoyens en établissant notamment des normes relatives à la sécurité et au bruit dans les secteurs situés en bordure des voies ferrées et du réseau routier.