
Un décor sublime de l’Halloween habite la cour de la résidence de Daniel Chartrand de la rue Perce-Neige à Saint-Hubert.
C’est toute une fête de l’Halloween qui est célébrée dans l’arrondissement Saint-Hubert en ce 31 octobre.
Le lieu vers lequel vont converger des milliers d’enfants et de familles est sur la rue Perce-Neige.
La famille de Daniel Chartrand se fait un honneur depuis dix ans de décorer la façade de leur maison et, chaque année, ils ajoutent des éléments directement tirés d’une histoire d’horreur.
« Je fais ça depuis dix ans déjà et je mets environ 500 heures par année pour tout construire et il me faut 200 heures pour tout installer », affirme le passionné de films d’horreur.
C’est tellement populaire, que depuis six ans M. Chartrand s’est affilié des commanditaires qui le supportent dans sa « folie » et qui lui permettent de contribuer à la cause Rêves d’enfants. »
« L’an dernier on a remis 4 500 $ à la Fondation Rêves d’enfants et la façon de faire, est de tenir un encan sur Facebook, de ramasser les dons des gens et le soir même de l’Halloween, on ramasse environ 40% du montant qu’on remet. »
Son encan commence au mois de juin et tout ce qu’il ramasse, il le remet à la Fondation.
Une activité populaire
Chaque année son activité gagne en popularité.
Les voisins ont donné leur consentement au fanatique de la fête, certains lui donnent un coup de main et d’autres lui prêtent des pièces d’équipement pour bien décorer sa cour.
« Il y a même des voisins qui prêtent leur stationnement pour que les gens puissent se garer », ajoute M. Chartrand.
Puis, le soir de la fête, La rue Perce-Neige est totalement fermée, avec la présence de policiers et de pompiers pour assurer la sécurité de tous ces petits monstres qui vont voir la maison hantée.
Bien sûr il y a les personnages et les statues, mais l’organisateur réserve aussi des participants costumés qui viennent créer une ambiance de terreur durant la soirée.
Une fois la fête terminée, M. Chartrand met une seule journée pour défaire son décor et tout ranger.
Puis, il dit à l’an prochain.