L’Association des pompiers réclame une 12e caserne à Longueuil

Le SSIAL souhaite une douzième caserne pour l'agglomération de Longueuil.

L’APPAL souhaite une douzième caserne pour l’agglomération de Longueuil.

Texte et photos Alexandre Lampron

L’Association des pompiers et pompières de l’Agglomération de Longueuil (APPAL), qui agit à titre d’intermédiaire en matière de relations de travail pour représenter les pompiers salariés, croit à la nécessité d’une 12e caserne de pompiers sur le territoire «pour assurer la rapidité du taux de réponse partout sur le territoire».

C’est l’une des conclusions de l’APPAL a présentée le 26 mai dans son mémoire déposé au cours de la consultation publique organisée par la Commission de la sécurité publique en vue de l’élaboration du projet de schéma de couverture de risques révisé pour les années 2016 à 2020 actuellement en préparation.

Seize pompiers de plus

Selon son président, David St-Jean, la construction de cette 12e caserne était initialement prévue au schéma précédent et couvrant les années 2005 à 2010, puis étalé jusqu’en 2014 après avoir obtenu les autorisations nécessaires du gouvernement du Québec. Or, a constaté le président de l’APPAL, la 12e caserne n’a jamais été construite.

D’autre part, l’APPAL se désole de constater que l’embauche de pompiers a été moindre dans le dernier schéma que ce qui était prévu. Selon M. St-Jean, ce sont 16 pompiers qui n’ont pas été embauchés, alors que la proposition actuelle du Service de sécurité incendie prévoit l’embauche que 8 pompiers. Il déplore aussi que l’objectif de 10 pompiers en 10 minutes sur un incendie de catégorie risque faible n’est atteint que 67 % du territoire.

«Ces 16 pompiers représentent un atout majeur pour la qualité et la rapidité de l’attaque initiale et de la force de frappe. puisque c’est dans les premières minutes d’un incendie que nous avons le plus de chance de limiter les pertes humaines et matérielles, affirme le président de l’APPAL. Si la construction de la caserne 12 et l’embauche des 16 pompiers manquants avaient eu lieu, ce pourcentage serait nettement supérieur.»
David St-Jean en appelle aussi au gouvernement, plus spécifiquement au ministère de la Sécurité publique, à revoir ses différents protocoles de suivi des réalisations des schémas de couverture de risques, une fois qu’ils ont été approuvés par les instances concernées.

«Il nous semble déraisonnable de s’adonner à un processus aussi long et complexe que l’approbation d’un schéma alors qu’une fois adopté, les Villes puissent s’en soustraire de façon permanente pour des éléments et de manière temporaire pour d’autres éléments», souligne M. St-Jean.

Optimiser le nouveau schéma

Dans sa présentation pour montrer les grandes lignes du projet de schéma, le directeur du Service de sécurité incendie, Jean Melançon, mentionne que le schéma de couverture de risques antérieur prévoyait initialement 12 casernes pour le territoire de l’Agglomération.

Or, M. Melançon ajoute aussi que le mandat obtenu dès le départ de la Commission de la sécurité publique consistait à optimiser le nouveau schéma «avec un nombre de casernes restreintes».

«Avec 11 casernes, nous sommes pleinement capables de couvrir le territoire à 89 %, croit M. Melançon. Quand nous ajoutons une caserne sur le territoire, il faut ajouter au budget des opérations 3 M$ de façon récurrente et le coût de construction d’une nouvelle caserne peut facilement jouer entre 7,5 M$ et 8,5 M$.»

L’Agglomération de Longueuil soumettra le document au gouvernement du Québec par voie de résolution en juin, dans l’attente de l’attestation de conformité de la ministre Lise Thériault. La mise en œuvre du Schéma révisé est prévue au 1er janvier 2016.

Un meilleur suivi réclamé

David St-Jean en appelle aussi au gouvernement, plus spécifiquement au ministère de la Sécurité publique, à revoir ses différents protocoles de suivi des réalisations des schémas de couverture de risques, une fois qu’ils ont été approuvés par les instances concernées.

«Il nous semble déraisonnable de s’adonner à un processus aussi long et complexe que l’approbation d’un schéma alors qu’une fois adopté, les Villes puissent s’en soustraire de façon permanente pour des éléments et de manière temporaire pour d’autres éléments», souligne M. St-Jean.

Optimiser le nouveau schéma

Dans sa présentation pour montrer les grandes lignes du projet de schéma, le directeur du Service de sécurité incendie, Jean Melançon, mentionne que le schéma de couverture de risques antérieur prévoyait initialement 12 casernes pour le territoire de l’Agglomération.

Or, M. Melançon ajoute aussi que le mandat obtenu dès le départ de la Commission de la sécurité publique consistait à optimiser le nouveau schéma «avec un nombre de casernes restreintes».

«Avec 11 casernes, nous sommes pleinement capables de couvrir le territoire à 89 %, croit M. Melançon. Quand nous ajoutons une caserne sur le territoire, il faut ajouter au budget des opérations 3 M$ de façon récurrente et le coût de construction d’une nouvelle caserne peut facilement jouer entre 7,5 M$ et 8,5 M$.»

L’Agglomération de Longueuil soumettra le document au gouvernement du Québec par voie de résolution en juin, dans l’attente de l’attestation de conformité de la ministre Lise Thériault. La mise en œuvre du Schéma révisé est prévue au 1er janvier 2016.