La FRAPRU dit non à l’austérité

Photo - Courtoisie

Les groupes membres du FRAPRU ont joint les rangs des manifestants le 1er mai.

Le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) et ses 28 groupes membres ont participé hier à la grève sociale.

Ils étaient présents autant lors des manifestations de Montréal, Québec, Gatineau, Sherbrooke, Trois-Rivières, Saguenay, Rimouski ainsi que de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Montérégie.

Ainsi, ils joignaient un vaste mouvement de grève contre les politiques d’austérité du gouvernement Couillard qui y impliquait quelque 600 organisations communautaires, féministes, syndicales et étudiantes partout au Québec.

Le FRAPRU et ses groupes membres ont suspendu leurs activités régulières et François Saillant explique que « chaque jour, le FRAPRU et ses membres sont à même de constater les dégâts causés par les politiques d’austérité, y compris chez les personnes et les familles qui sont déjà les plus vulnérables ».

Il a cité comme exemples la coupe de moitié du financement de nouveaux logements sociaux opérée dans le dernier budget Leitão, de même que la succession de modifications visant à réduire le niveau de prestations déjà indécent accordé aux personnes assistées sociales.

Le FRAPRU blâme le gouvernement Couillard pour avoir ignoré les solutions budgétaires et fiscales mises de l’avant par plusieurs organismes et qui lui aurait permis d’éviter le saccage actuel des services publics et des programmes sociaux.